Parasites #1

Publié le par David Branger

Harlington est une petite ville tranquille au cadre champêtre ; l’endroit idéal pour couler des jours heureux en tout quiétude.

Pourtant, Milo, le chef de la police, doit faire face à un meurtre complément dénué de sens. Le mystère s’épaissit lorsqu’un homme se jette dans la rivière et qu’on le dit hydrophobe…

                            

Parasites (titre provisoire) devait être une longue nouvelle. Puis, au bout de 50 pages rédigées (je rappelle que j’écris en format A4, Time New Roman, hauteur 12, pour donner une idée), je me suis rendu compte que j’avais dépassé le stade de la nouvelle depuis longtemps. Je n’ai pas tout de suite réalisé que j’étais en train de rédiger mon tout premier roman.

 

Ce roman se compose de deux parties. La première fait office de mise en place, d’ouverture. On y côtoie les différents protagonistes (toujours très nombreux dans mes récits) et les différents endroits de la petite ville que je calque souvent sur la ville où réside ma mère.

Dans la seconde partie, on ne s’embarrasse plus de chichis, plus de présentation, plus de gants, on rentre dans le mur et tant pis si cela fait mal, c’est étudié pour !

 

 

Comme tout bon roman qui se respecte, Parasites reste encore à travailler. Je ne l’ai pas repris mais ça ne serait tarder.

 

Au fil de mon avancée, l’univers que j’avais transposé ici me réconfortait. Je m’y sentais comme chez moi.

Il me plait à dire que c’est formidable d’être écrivain. On peut écrire ce que l’on veut (ou presque !), on peut embarquer tout un tas de monde avec nous et faire gober n’importe quoi. Si c’est bien fait, on en redemandera ! On a aussi droit de vie et de mort sur nos personnages. Ces êtres si attachants qui s’arrêtent en pleine action, se retournent vers vous pour vous lancer d’un ton sarcastique : « T’es dingue ! Je ferai jamais un truc pareil ! » Et en y réfléchissant bien, vous admettez que ce que vous vouliez faire faire à ce personnage était effectivement dingue.

 

Il m’est arrivé en cours d’écriture de voir ces personnages secouant la tête, pressentant déjà le goulot d’étranglement dans lequel je filais. Lorsque j’ai commencé à écrire la seconde partie, j’ai tout mis à la corbeille au bout de quatre ou cinq chapitre afin de tout reprendre. C’est drôle cette sensation que l’on ressent lorsque le texte s’embourbe de lui-même.

Je pars du principe que si je m’ennuis à écrire, mon lecteur s’ennuiera à lire et le but n’est pas là !

 

Parasites a quelque chose de très spécial pour moi. Non seulement parce que c’est mon premier roman achevé mais peut-être aussi parce que je n’ai pas encore retrouvé ce bien-être absolu que j’avais en l’écrivant.

Je suis sur un autre roman et si l’envie d’avancer est grande, je ne me sens pas aussi à l’aise que sur Parasites.

Publié dans Projets

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