Cowboy Bebop

Publié le par David Branger

Mes inspirations sont nombreuses et dans tous les styles. L’une d’entre elles est sans conteste la série Cowboy Bebop, un manga datant du début 2000 en France.

En froid avec le manga après avoir vu Akira et Ghost in the shell, un ami m’a pourtant conseillé Cowboy Bebop, diffusé sur Canal+ à l’époque.

Ayant pris la série en court de route, je n’ai pu voir que les 10 derniers épisodes. Pourtant, rien qu’avec ça, jamais je n’avais pris une telle claque devant une série d’animation.

Ce manga m’a réconcilié avec le genre et est devenu une référence au point d’être un maître étalon pour chaque nouvelle série débarquant. De tout ce que j’ai pu voir jusqu’à présent (et vous verrez qu’il y en a un paquet rien qu’en regardant tous les articles qui se réfèrent à ces mangas m’ayant inspirés), aucune œuvre n’est parvenue à détrôner ces chasseurs de primes. Pourtant, un certain Samouraï Champloo a bien failli réussir cet exploit. Il s’en est joué d’un cheveu.

 

Cette série se compose de 26 épisodes (dont deux en deux parties : Jupiter Jazz et The Real Folk Blues) et conte les tribulations de deux chasseurs de primes à travers l’univers décadent. Après que la Terre soit devenue quasiment invivable, l’Homme a décidé de coloniser les autres planètes. L’accroissement de la criminalité a alors fait renaître le métier de chasseurs de primes de ses cendres. Spike et Jet sillonnent l’espace à bord de leur Bebop mais leur âme sincère et généreuse ne parvient pas toujours à remplir leur portefeuille.

Ils ne tardent pas à être rejoints par Faye Valentine, une flambeuse invétérée, une tricheuse doublée d’une arnaqueuse, femme fatale et bourrine autant que mystérieuse. Puis viendra le tour de Ed de rejoindre le Bebop afin de l’agrémenter de son incroyable capacité à hacker n’importe quel système. N’oublions pas Ein, un chien doué d’une intelligence hors pair.

 

 

Les scénarios de Cowboy Bebop touchent à tous les râteliers. Thriller intergalactique, tous les thèmes sont abordés dans la série jonglant entre humour décalé, folie, drame et tuerie à n’en plus finir.

Si tous les épisodes sont mémorables, il en est certains qui sont de véritables chefs d’œuvre du genre. J’en citerai trois : Ballad of Fallen Angel, Atomic Toys et Pierro le fou, un ersatz du Joker de Batman.

 

Ce manga est une source d’inspiration inépuisable pour moi ; cela tient à son ensemble qui ne souffre d’aucune fausse note. Les personnages principaux tant que secondaires sont haut en couleur, ajustés à la perfection. Ce n’est peut-être qu’un dessin animé mais ces personnages ont une forte présence à l’écran.

Les différentes histoires sont menées avec un certain souci du détail et de cohésion dans un univers futuriste qui n’oublie pas les racines du western. Les délires qui viennent s’immiscer de temps en temps ne font que renforcer cette puissance narrative déjà hors du commun.

Les sujets abordés reprennent les questions qui peuvent nous préoccuper actuellement : la drogue, les expériences génétiques en tout genre, le terrorisme, la violence, etc… Une sorte d’immense miroir dans lequel se reflète notre société.

 

Sans oublier la musique de Yoko Kanno qui vous transporte dans un véritable tour du monde acoustique. Il n’est pas rare que je me tourne vers l’un de ses morceaux afin de m’aider dans mon écriture.

 

 

 

Shin'ishiro Watanabe (Réalisateur).

 

Shin'ichirō Watanabe est né le 24 mai 1965 à Kyōto. Durant sa jeunesse, il visionne un nombre impressionnant de films, jusqu'à 500 par an selon ses dires, et se destine à une carrière de réalisateur.

Il intègre le studio Sunrise au milieu des années 80 et y travaille en tant que directeur d'épisode et storyboarder notamment sur les OAV de science fiction Dan et Danny (1987-1992) et Mobile Suit Gundam 0083: Stardust Memory (1991-1992).

Il passe pour la première fois à la réalisation en 1994 sur les OAV Macross Plus qu'il co-réalise avec le fameux Shōji Kawamori. Mais ce n'est qu'en 1998, avec sa deuxième série, Cowboy Bebop, que Watanabe va gagner une reconnaissance aussi bien nationale qu'internationale. Il va par la suite réaliser en 2001 un film dérivé de la série, Cowboy Bebop - Knockin' on Heaven's Door ce qui sera sa dernière collaboration avec le studio Sunrise.

Il participe au projet Animatrix dont il réalise deux des huit courts métrages chez Studio 4°C (A Detective Story et Kid’s Story).

En 2004, il réalise une nouvelle série, Samuraï Champloo, qui connaît là aussi un succès critique et public. C'est sa première série chez le jeune studio Manglobe, dont il deviendra un habitué. Depuis, il travaille également en tant que producteur musical sur différents projets comme Mind Game de Masaaki Yuasa (2004) ou Michiko to Hatchin de Saya Yamamoto. Il a, entre temps, réalisé un court métrage inclus dans l'omnibus Genius Party sorti en 2007.

 

Sources : Wikipédia.

 

 

 

Yoko Kanno (compositrice).

 

Yōko Kanno s'est faite remarquer très tôt par son style inspiré de la musique classique occidentale (Claude Debussy, Maurice Ravel...), évoluant par la suite vers des courants plus modernes comme le jazz et le folk.

Elle apprend seule le piano dès l’âge de 4 ans et remporte de nombreux concours de piano dès 10 ans. Puis elle part étudier un temps au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Diplômée de l'Université Waseda, elle rejoint le groupe Tetsu 100% en 1987 où elle est compositrice et claviste jusqu'à la fin du groupe en 1989. Elle enchaîne en composant des musiques de jeux vidéo pour la société Koei ainsi que pour la publicité.

Mais c'est surtout pour ses travaux dans l'animation que Yōko Kanno est connue, composant des morceaux pour des séries comme Cowboy Bebop (série et film, dont la musique est jouée par le groupe composé pour l'occasion, The Seatbelts), Macross Plus, Ghost in the Shell : Stand Alone Complex, Wolf's Rain, Brain powerd ou bien encore Vision d'Escaflowne (série et film), Sousei No Aquarion, Darker Than Black... Elle a été dernièrement nommée pour l'écriture de la BO de Macross Frontier série prolongeant Macross+ et Macross 7 (dont elle a déjà signé tout ou partie de la BO)

Elle est l’épouse du musicien Hajime Mizoguchi, avec qui elle a contribué aux bandes sonores de Please Save My Earth et qui participe sur celles de Vision d'Escaflowne. Elle compose également pour des films comme Mind Game, Woman of Water, Kamikaze Girls, Beautiful Sunday, des téléfilms comme Koko Kyoshi, Lenakiko, Hoshi No Kinka, Pure ou pour des artistes nippons comme Akino Arai, Imai Miki, Kyoko Koizumi, Māya Sakamoto ou le groupe SMAP.

Selon la rumeur elle chanterait également sous le pseudonyme de Gabriela Robin, généralement dans un langage imaginaire dépourvu de sens. Bien qu'elle refuse de confirmer l'information, l'œuvre de Gabriela Robin n'est liée qu'à celle de Yōko Kanno et que l'artiste n'a jamais fait d'apparition publique. Kanno maintient qu'elle n'est pas Robin, mais le livret de la bande sonore de Macross Plus indique que Robin est la compositrice de Santi-U, alors que Kanno l'a elle-même revendiqué dans une entrevue avec Newtype.

Sources : Wikipédia.

 


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